Broutards Le second choix est davantage trié
Le commerce est plus calme, avec une demande italienne en repli et une offre faible. Les prix des bons animaux se maintiennent.
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Les engraisseurs italiens attendent le recul des prix des broutards, qui ne correspond plus avec la valorisation des jeunes bovins. Cette baisse est cependant retardée par une offre amoindrie du fait de la bonne santé des prairies dans le centre de la France. Les broutards et taurillons profitent de l’abondance d’herbe pour une croissance à moindre coût.
Les tarifs résistent à la pression des acheteurs pour les bons broutards et taurillons limousins et charolais, vaccinés FCO 8 et 4 depuis plus de 60 jours. Les taurillons charolais U de 400 à 450 kg se maintiennent entre 2,75 à 2,85 € à Moulins-Engilbert, et les Limousins U de même poids se vendent de 2,90 à 3,10 € sur le cadran d’Ussel.
La commercialisation est plus calme, avec des tarifs qui commencent à fléchir pour la marchandise plus légère. Les charolais U de 350-400 kg vaccinés se valorisent entre 2,80 et 2,85 € à Châteaumeillant. La tendance est au maintien des prix des bons limousins sur le cadran des Hérolles, avec des 300-350 kg valorisés autour de 3,17 € de moyenne.
Face à la faiblesse de l’offre, les tarifs de la bonne marchandise vaccinée se maintiennent sur les marchés de l’Ouest et du Sud-Ouest. À Châteaubriant et Cholet, les mâles charolais U de 250-300 kg se négocient de 850 à 910 €. À Agen, les limousins U de 250-300 kg se négocient autour de 3,25 €.
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